Les droits de succession coûtent cher, mais pour les familles prévoyantes, plusieurs solutions existent pour transmettre un patrimoine à moindre coût. Sofica-Crédits vous accompagne et vous propose quelques solutions pour préparer votre succession.
Investir dans l'assurance vie
Toutes les sommes versées au bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie après le décès du titulaire sont exonérées de droits de succession, quels que soient le bénéficiaire et son lien de parenté avec le défunt. Sous deux conditions : le titulaire doit avoir alimenté son contrat avant l’âge de 70 ans et avant le 14 octobre 1998.. Les sommes versées après 70 ans sont également exonérées mais seulement dans la limite de 30 500 euros. Les intérêts produits par cette épargne demeurent exonérés. Les primes versées après le 14 octobre 1998 (et les intérêts afférents) sont soumises à un droit forfaitaire de 20%, après un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire. Dans tous les cas, les sommes versées au conjoint ou au partenaire pacsé survivant sont exonérées de droits.
L’assurance-vie est un des placements préférés des Français, notamment en raison de ses avantages fiscaux. Certes, les rendements des contrats en euros ont considérablement baissé ces dernières années, mais ils rapportent bien davantage que des produits monétaires, tout en étant aussi sécurisés. Et surtout, ils autorisent une palette de supports bien plus large que le Plan d’Epargne en Actions, dont sont exclus les placements obligataires, les fonds à formules, les placements dans les pays émergents, etc.
En outre, l’assurance-vie est un support patrimonial au sens global du terme qui va bien au-delà du simple placement. Il permet en effet d’optimiser la transmission de son patrimoine, notamment en utilisant les possibilités offertes par le démembrement de la clause bénéficiaire.
Donner tous les six ans
Les droits sur les transmissions sont calculés sans tenir compte des donations effectuées plus de six ans auparavant. Conclusion : les parents prévoyants peuvent effectuer une donation tous les six ans à leurs enfants afin de profiter chaque fois de l’abattement et des tranches basses du tarif. Seul inconvénient du système : contrairement aux successions, les droits de donation sont calculés sur la valeur brute du bien transmis, sans tenir compte du passif ou des dettes. Ce qui peut être un obstacle dans certains cas. Le donateur peut payer lui-même les droits de mutation. Cette prise en charge n’est pas considérée comme une libéralité supplémentaire et n’est donc pas taxée.
Prêter de l'argent à ses enfants
Une solution simple et efficace quand elle est utilisée à bon escient. En effet, quand un héritier doit une somme d’argent au défunt, cette somme est rajoutée à la succession, comme s’il s’agissait d’une donation antérieure au décès. D’après un arrêt de la Cour de cassation du 29/6/94, cette dette est évaluée à sa valeur nominale, quel que soit l’usage qu’en a fait l’héritier entre-temps.
Exemple : M. Durand dispose d’1 million d’euros qu’il prête à son fils unique. Celui-ci déclare le prêt en bonne et due forme à l’Administration et achète un logement locatif. Supposons, de façon très schématique, que la location lui rapporte chaque année 50 000€ (qu’il place à 3%) et que le logement se valorise également de 3% par an. Au bout de vingt ans, au moment du décès de son père, Durand Junior sera à la tête d’un patrimoine d’un peu plus de 3 Millions d’Euros. Le prêt contracté auprès de son père sera rajouté à la succession et il devra donc payer des droits sur 1 Million Avantage fiscal évident : si M. Durand père s’était livré lui-même à la même opération patrimoniale, son fils aurait dû payer des droits sur 3 Millions.
Problème : l’administration peut considérer qu’un prêt aussi important sans intérêt sur une aussi longue période constitue une donation indirecte et la taxer en tant que telle avec une pénalité de 40% à la clé… Mieux vaut donc commencer à rembourser l’emprunt, quitte à prévoir de faibles échéances, là entre autre le produit Crédit Patrimoine de Sofica-Crédits est un support indispensable à toutes les opérations de préparation de Succession.
Une autre solution consiste, par exemple, à créer ensemble une société civile immobilière possédée à 99% par Durand Junior. Au moyen d’un compte courant d’1 Million apporté par M. Durand, cette SCI achète le logement et le loue. Au décès du père, la dette de la SCI envers M. Durand est rajoutée à la succession et le résultat est quasiment identique.
Donner avant 80 ans
Quel que soit le lien de parenté entre le donateur et le bénéficiaire de la donation, les droits de donation sont réduits quand le donateur a moins de 80 ans au jour de la transmission. La réduction s’applique quelle que soit la forme de la donation, y compris s’il s’agit d’une donation-partage.
Pour les donations d’usufruit ou de pleine propriété, la réduction est de :
- 50% quand le donateur a moins de 70 ans
- 30% quand il a 70 ans révolus mais moins de 80 ans
Pour les donations de nue-propriété, la réduction est de :
- 35% quand le donateur a moins de 70 ans
- 10% quand il a 70 ans révolus mais moins de 80 ans
Transmettre à travers une société civile
Les avantages sont multiples :
- La prise en compte du passif
- L'étalement des droits
- Protéger son conjoint et ses enfants
- Acheter un bien en démembrement
- Favoriser ses petits-enfants
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